L'interdépendance des choses

Deborah Edwards, peinture

 

Quand vous parcourez les bords de l’Oise, vous croisez cormoran, héron et autre mouette et y voyez de simples oiseaux marins. Deborah Edwards, elle, voit une histoire, une intelligence, un lien constant avec l’humanité ; l’oiseau qui parcourt, comme le réfugié, des milliers de kilomètres en quête d’un monde meilleur, l’oiseau qui de là-haut scrute les moindres de nos pérégrinations, l’oiseau qui, s’il disparaît, verra partir avec lui une partie de nous.

Il y a souvent ici narration, avec force et conscience humaniste, d’un certain danger, de l’état d’un monde de plus en plus fragile, dans tous les cas, le besoin de conter, faire bouger des lignes, et aussi s’indigner.

Artiste généreuse et engagée, Deborah pratique une peinture de l’émotion, une peinture « politique » et discursive qui nous parle de beauté, d’amour, d’espoir et de colères. Elle croque très précisément la vie, personnages, animaux mais aussi bâtiments, avec un luxe de détails inouïs et la mise en scène d’un certain enchantement… ou désenchantement.

Flamboyantes et libres, ses œuvres composent une invitation au voyage et à la réflexion incroyable, des tableaux sans compromis et d’une vitalité extraordinaire.

L’interdépendance des choses, entre terre, eau et ciel. Le voyage est puissant et prégnant.

 

Vernissage le vendredi 10 novembre à 18h30

Avec écritures et lectures poétiques d’après les œuvres