D'après Nicolas de Staël... fragments

La rencontre touchante de deux compositeurs naît alors, teintée du regard respectueux et admiratif pour un maître, pour l’incroyable présence et densité de ses peintures. Sandrine s’inspire en livrant des variations personnelles, en acrylique sur toile ou bois et collage. Elle n’interprète pas mais utilise, déconstruit, transforme, avec une authentique illustration de sa propre virtuosité.

Des bouts de papier peints ou trouvés sont imbriqués pour donner force et caractère au graphisme de l’oeuvre. Des zones de toile sont extraites puis reproduites en écho. Une scénographie originale crée des volumes et espaces hors de tout repère, où l’on s’égare volontiers. La couleur irradie, intense jusqu’au vertige, douce jusqu’au voyage. Le travail sensible, élégant et harmonieux de l’artiste pose sur la toile cette mouvante inspiration qu’est l’univers sensible car « On ne peint jamais ce que l’on voit ou croit voir, on peint à mille vibrations le coup reçu, à recevoir, semblable, différent. » dixit Nicolas ! Nous y sommes.

Jeudi 27 février, conférence "Nicolas de Staël et la fièvre de la création".